Éthiquement, le Soudan n'a jamais exercé toute sorte de pressions sur
l'Etat du Sud-Soudan à renoncer à soutenir et héberger les groupes
rebelles Soudanais.
Juba a soutenu ces mouvements malgré les troubles et les conséquences
concomitantes, incluant le manque de denrées alimentaires, le
déplacement massif et la propagation des maladies.
Le soutien a continué malgré la visite réussie par le ministre
soudanais de la Défense à Juba. La visite a réussi à renforcer les
relations bilatérales en réitérant le soutien de Khartoum à la
légitimité dans le né Etat.
La visite a également été favorable à la relance des arrangements de sécurité, la zone tampon et la démarcation des frontières.
Si le Sud Soudan a mis en place les arrangements de sécurité, il
n'aurait pas été affecté par la récente agitation causée par les
rebelles fidèles à l'ancien vice-président, Dr Riek Machar.
Juba a également tergiversé à se tenir aux arrangements de sécurité,
de normaliser ses relations avec Khartoum et agir avec le Soudan de
profondeur stratégique.
Bien que le Soudan s'est distancé de la violence sanglante, le
Sud-Soudan a été accuse le Soudan de soutenir les rebelles loyaux au Dr.
Machar.
Juba peut vérifier cette affirmation et mettre à l'esprit que les
rebelles du Front révolutionnaire soudanais spécialement les mouvements
rebelles de Darfour ont participé au combat à l'appui du Président Salva
Kiir.
Grâce au soutien logistique militaire accordé par Juba, les
mouvements rebelles de Darfour ont également attaqué le nord Darfour
des territoires du sud.
Le Sud-Soudan doit reconsidérer sa position et opter pour le voisinage pacifique et bon parce que le jeu est devenu clair.
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