الأربعاء، 9 أكتوبر 2019

Soudan: une coordination pour sécuriser la frontière commune avec l’Ethiopie et l’Erythrée

Etat de Kassala,Est du Soudan, a annoncé la coordination de la sécurité avec l’Ethiopie et l’Erythrée pour sécuriser la frontière commune.
Le gouverneur en charge de Kassala a révélé, le major général Ibrahim Mahmoud Hemmat a déclaré à SMC qu’il existait des arrangements pour ouvrir les postes frontières avec les pays voisins, ce qui contribuerait à la lutte contre la contrebande de marchandises avec les pays voisins.Il a également ajouté que la création d’une zone de libre-échange dans la zone frontalière d’Awad éliminerait les opérations de contrebande.

Soudan : Sudasat veut lancer son service de connectivité adossé sur le satellite Arabsat A6 le 1er novembre 2019

Le groupe Sudatel Telecom compte lancer son service de connectivité Internet adossé sur les capacités du satellite Arabsat 6A le 1er novembre 2019. Khalid Ehaimer, le directeur général de sa filiale Sudasat, l’a dévoilé dans un entretien accordé au site satelliteProMe. Il s’agit du fruit d’un partenariat signé, en avril 2019, avec Arabsat afin d’utiliser ses répéteurs en bande Ka
« Nous avons l’intention de changer la manière dont nous faisons les affaires au Soudan […] Avec les bandes Ka et C et Ku, nous espérons pouvoir proposer une gamme de services plus large à nos clients. Nous ne voulons pas simplement être un fournisseur de services ; nous voulons être connus comme un opérateur de réseau VSAT […] la bande Ka est une évolution et peut être gérée via des terminaux plus économiques et plus petits. Nous pourrons atteindre des zones impossibles à atteindre auparavant, y compris le nord-ouest du Soudan. Nous espérons atteindre 100 % de la population soudanaise et offrir des services à un tiers du prix actuel », a déclaré Khalid Ehaimer 
Avec la bande Ka, Sudasat annonce le lancement de nouveaux services tels que WiFiSAT, ProSAT, VoIPSAT, IoTSAT, NomadSAT et GoSAT
« Nous ne pouvions pas les déployer auparavant avec la bande C, car c’était une proposition coûteuse. La bande C est d’abord une ressource limitée, et la nature de la technologie la rend plus chère. La maintenance d’un satellite en bande C est énorme pour un opérateur et le coût par MHz est très élevé », a expliqué Khalid Ehaimer

Le COMESA promet d’aider à développer le commerce intrarégional au Soudan

La Chambre nationale des exportateurs soudanais a annoncé un accord avec le COMESA pour soutenir le développement ,le commerce intrarégional , développer les petites et moyennes entreprises, dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage, de la valeur ajoutée et du renforcement des capacités au Soudan.
Dr. Khaled Al-Maqbool, membre du Bureau exécutif de la Chambre des exportateurs, a déclaré à SMC que le secrétaire général du COMESA avait demandé à la délégation soudanaise de fournir des plans et des projets de développement pour discuter des moyens de les financer, , soulignant que l’organisation souhaitait créer un partenariat de développement avec le Soudan

L’Arabie saoudite travaille au retrait du Soudan de la liste américaine des soutiens au terrorisme

L’Arabie saoudite travaille au retrait du Soudan de la liste américaine des soutiens au terrorisme, a tweeté dimanche le ministère saoudien des Affaires étrangères.
Le ministère a souligné que le royaume établirait de nouveaux projets d’investissements et améliorerait les projets existants avec le Soudan.
Le Soudan, de son côté, s’est engagé à soutenir l’Arabie saoudite dans les événements internationaux et à promouvoir un meilleur environnement agricole et pour les investissements dans le pays, selon le ministère.
Cette annonce a été faite après une session de négociation organisée ce dimanche à Ryad entre le roi Salmane ben Abdelaziz, le Premier ministre soudanais Abdalla Hamdok et le président du Conseil souverain du Soudan, le général Abdel Fattah al-Burhan.
Ils ont passé en revue les relations fraternelles entre les deux pays et leurs deux peuples ainsi que les moyens de renforcer la coopération bilatérale dans divers domaines, a rapporté l’Agence de presse saoudienne.

Un ancien responsable du Conseil national de sécurité des États-Unis appelle à la levée des sanctions contre le Soudan

Dans un article publié par le magazine Foreign Policy, Cameron Hudson, ancien responsable du Conseil national de sécurité des États-Unis, a souligné la nécessité de collaborer avec la nouvelle direction soudanaise pour aider à la construction et à la réforme de ses institutions et au règlement de son problème de dette extérieure, en plus de reconnaître que le Soudan n’est plus un Etat qui sponsorise le terrorisme.
Il a également appelé les États-Unis et les partenaires internationaux à lever les sanctions actuelles imposées au Soudan, sachant que la plupart de ces sanctions ont été imposées à l’ancien régime.

Le Soudan du Sud renégocie un accord pétrolier avec Khartoum

Le Soudan du Sud a annoncé lundi qu’il renégociait un accord pétrolier avec le Soudan, étant incapable d’achever de lui payer d’ici à décembre les trois milliards de dollars (2,7 milliards d’euros) qu’il s’est engagé à lui verser en dédommagement après sa sécession en 2011. Le Soudan du Sud et le Soudan avaient signé en 2012 un accord aux termes duquel Juba s’engageait à payer cette somme après avoir accédé à l’indépendance avec 70% des gisements pétroliers jusque-là exploités par Khartoum.
Le ministre sud-soudanais du Pétrole, Awou Daniel Chuang, a précisé aux journalistes que son pays avait versé 2,4 milliards de dollars jusqu’à présent mais n’était pas en mesure de payer les 600 millions restants d’ici à décembre. «A l’approche du terme du contrat, nous devrions pouvoir reporter (la date limite) parce que nous ne pouvons pas opérer dans le vide (juridique). C’est cet accord qui régit les dédommagements que nous versons au Soudan», a-t-il dit.
Des pourparlers pour reporter la date butoir débuteront fin octobre et une équipe sud-soudanaise est déjà en train de travailler sur ce dossier à Khartoum, a ajouté le ministre. Pour verser au Soudan l’indemnisation prévue, 15 dollars sont prélevés sur chaque baril de brut sud-soudanais, qui est ensuite raffiné au Soudan, a indiqué Awou Daniel Chuang.
Mais des années de conflit ont réduit la production pétrolière et les paiements ont pris du retard. Le Soudan du Sud a sombré dans la guerre civile en 2013, lorsque le président Salva Kiir a accusé son ancien vice-président, Riek Machar, de fomenter un coup d’Etat. Le conflit, marqué par des atrocités et le recours au viol comme arme de guerre, a fait plus de 380.000 morts selon une étude récente, et poussé plus de quatre millions de Sud-Soudanais, soit près d’un tiers de la population, à quitter leurs foyers.
L’accord de paix conclu en septembre 2018 a entraîné une forte baisse des combats, même s’ils n’ont pas complètement cessé. Il prévoit la formation d’un gouvernement d’union nationale d’ici au 12 novembre. Depuis la signature de cet accord, la production de brut est passée de 135.000 à 178.000 barils de brut par jour, contre 350.000 au plus fort de la production avant la guerre.

Crash du 737 MAX: l’ancien ingénieur en chef d’Ethiopian Airlines accuse

Sept mois après le crash d’un Boeing 737 MAX de la compagnie Ethiopian Airlines, un de ses anciens employés pointe l’entreprise du doigt.
Son ancien ingénieur en chef a déposé une plainte contre Ethiopian Airlines le mois dernier devant la Federal Aviation Administration (FAA), l’autorité de régulation aérienne américaine. Yonas Yeshanew a compilé documents officiels et e-mails décrivant des manquements en tout genre : mécaniciens surmenés, employés sous-qualifiés ou pilotes épuisés.
L’ingénieur a demandé à la direction de mettre un terme à une pratique dangereuse qui consistait à laisser des avions voler après des réparations et des travaux de maintenance incomplets, incorrects, voire non effectués.
Centre de détention secret
Le crash du 737 Max d’Ethiopian Airlines, qui a fait 157 morts en mars au sud d’Addis-Abeba, a cloué au sol 400 appareils et mis le concepteur Boeing sur la sellette. Mais Yonas Yeshanew affirme qu’au lendemain du drame, la direction d’Ethiopian Airlines a ordonné la falsification de rapports afin que l’entreprise ne soit pas mise en cause.
Il prétend même que la compagnie possède un centre de détention secret où elle interroge, intimide et maltraite les employés rebelles. L’ancien ingénieur y a lui-même été malmené en juillet. Quatre jours après, il a fui aux États-Unis pour y demander asile.
L’agence Associated Pressa interrogé plusieurs ex-employés qui ont confirmé au moins en partie cette liste d’accusations. Mais la compagnie aérienne nie en bloc et dénonce la vengeance d’un employé mécontent. Elle ajoute que Yonas Yeshanew a été licencié à cause de faiblesses dans son management, de problèmes de discipline et d’un manque d’intégrité.