Le
Royaume des Pays-Bas vient d’accorder un financement de 28 millions $
pour le renforcement de la résilience des chaînes de production agricole
de la Somalie, du Soudan et du Soudan du Sud.
Ce financement ira au profit du programme
de renforcement de la résilience des systèmes alimentaires dans les
crises prolongées (FNS REPRO), mis en œuvre par l’Organisation des
Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). L’objectif du
programme est de démontrer que les interventions de développement,
centrées sur le renforcement des moyens de subsistance à long terme
peuvent être menées à grande échelle, même dans les régions aux
situations instables.
« Les pays et les régions affectés par
des crises prolongées sont souvent dépendants de l’aide humanitaire et
décrits comme des zones où le développement agricole et rural ne peut
intervenir à grande échelle. Notre travail consiste à démontrer que cela
est faux. Nous savons que cela est possible. C’est pourquoi ce projet
comprend un programme d’apprentissage qui aidera à analyser les exemples
de réussites qui peuvent être répliqués dans d’autres communautés
confrontées aux mêmes défis », a affirmé Qu Dongyu, le directeur général de la FAO.
« Il s’agit d’un grand pas en avant,
dans le cadre de nos efforts collaboratifs qui font suite à la
résolution du Conseil de sécurité de l’année dernière portant sur les
conflits et la sécurité alimentaire. Grâce au FNS-REPRO, nous adopterons
une nouvelle manière de travailler dans les contextes humanitaires, une
méthode qui reconnaîtra que les initiatives de développement rural sur
le long terme – même en situation d’instabilité prolongée – ont un rôle
considérable à jouer dans la prévention et l’atténuation des crises
alimentaires », a affirmé, pour sa part, Sigrid Kaag (photo,
gauche), la ministre néerlandaise du Commerce extérieur et de la
Coopération pour le Développement.
Les actions du FNS-REPRO se concentreront
sur trois principaux aspects. L’amélioration de l’accès des communautés
rurales aux ressources naturelles et à leur gestion ; l’amélioration des
moyens de subsistance, à travers la création de nouveaux maillons dans
la chaîne de valeur agricole ; l’amélioration de la capacité des
populations à tirer profit de ces nouvelles opportunités. En outre, ces
actions prendront en compte l’identification et l’atténuation des
risques afin de rendre ces moyens d’existence plus résilients, tout en
améliorant la sécurité alimentaire.
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