السبت، 23 يونيو 2018

C’est la première rencontre en deux ans entre Salva Kiir et Riek Machar. Alors que depuis 2013 la guerre civile fait rage au Soudan du Sud, le président sud-soudanais et son principal opposant se sont entretenus mercredi soir 20 juin à Addis-Abeba. Un face à face en compagnie du Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, qui préside l’Igad, l’autorité sous-régionale médiatrice de la crise sud-soudanaise. Le contenu des échanges n’a pas filtré, mais ces négociations directes entre les deux rivaux suscitent de l’espoir alors que le dialogue entre les deux camps est au point mort. Pour l’organisation CEPO, cette rencontre est positive et apporte l’espoir d’un règlement du conflit. L’ONG sud-soudanaise demande à Riek Machar et Salva Kiir de laisser leurs intérêts personnels de côté et de se réconcilier, au nom des millions de Sud-Soudanais en souffrance. Pour autant, difficile d’y croire. Le président Kiir ne considère plus son opposant comme un interlocuteur crucial depuis que ce dernier est en exil en Afrique du Sud et que de multiples factions sont apparues au Soudan du Sud. Ce n’est d’ailleurs pas par hasard si Riek Machar, dès son arrivée à Addis-Abeba, a d’abord rencontré toute une série de partis d’opposition, pour tenter de bâtir un front commun. Ensuite, la géopolitique régionale entre en jeu. L’Ethiopie est l’artisan de cette rencontre. Or, un observateur estime que d’autres pays comme l’Ouganda et le Soudan, qui souhaitaient être en première ligne, veulent désormais faire échouer ce face à face accueilli par le rival éthiopien. Pour autant, la pression est forte sur Salva Kiir et Riek Machar afin qu’ils s’entendent. Les Nations unies ont préparé de nouvelles sanctions et attendent de voir ce qui découlera de ces négociations. Les Etats-Unis multiplient les avertissements contre les dirigeants sud-soudanais. Pour l’instant rien n’y a fait. Les pourparlers organisés en début de semaine entre des représentants deux camps ont à nouveau échoué.

Au cours des dernières années, la situation politique et sécuritaire dans la région soudanaise du Darfour s’est considérablement améliorée, a déclaré mercredi au Conseil de sécurité de l’ONU Zhang Dianbin, un représentant chinois 
Cette amélioration est partiellement attribuable à la coopération entre l’Union africaine, les Nations unies et l’ensemble de la communauté internationale, mais elle est aussi et surtout due aux efforts du gouvernement soudanais lui-même, a affirmé le représentant chinois.
Le gouvernement soudanais a oeuvré pendant de nombreuses années à renforcer ses propres capacités dans les domaines de la sécurité et de la gouvernance, et s’est efforcé de promouvoir un processus de réconciliation politique, a indiqué M. Zhang.
“Nous sommes très heureux des progrès auxquels nous avons assisté au Darfour”, a-t-il ajouté
M. Zhang a demandé à la communauté internationale de continuer à respecter les décisions du gouvernement soudanais sur la question du Darfour
Il a également espéré que la communauté internationale contribuerait efficacement à la paix et à la stabilité au Darfour, en mettant l’accent sur le renforcement local des capacités, en apportant une aide humanitaire et économique, et en soutenant le gouvernement soudanais dans ses efforts de promotion de la réconciliation et de la reconstruction au Darfour
La Chine espère que la souveraineté du Soudan sera respectée, et que les préoccupations légitimes de l’Union africaine et du gouvernement soudanais seront prises en compte, a-t-il encore indiqué

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