Après l’instauration d’un nouveau paysage politique au Soudan, le
voisin égyptien, joue les missions de bons offices pour le retrait de ce
pays de la liste noire des États-Unis. C’est ce qui ressort de la
rencontre entre le ministre égyptien des Affaires étrangères et les
principaux responsables de la transition, notamment le général Abdel
Fattah al-Burhan.
“L‘Égypte utilise sa communication et ses partenariats avec diverses
puissances, y compris les États-Unis et certains pays européens et même
africains, pour retirer le Soudan de la liste du terrorisme, surtout
après tous les changements qui se sont produits”, a expliqué Sameh
Shoukry, ministre égyptien des Affaires étrangères.
Pourtant, les liens entre le Caire et Khartoum ont souvent été
tendus. Le plaidoyer égyptien est donc annonciateur de meilleurs
lendemains. “Nous avons convenu de poursuivre la coopération dans divers
domaines, de mettre en place et de soutenir des comités communs entre
les deux pays”, a renchéri Asma Mohamed Abdalla, devenue début septembre
la première femme ministre des Affaires étrangères au Soudan.
Le Soudan souffre depuis plus de vingt ans de son inscription sur la
liste américaine de présumés parrains du terrorisme. Les sanctions de
Washington l’ont isolé et étranglé son économie. Les violations répétées
des droits de l’homme au Darfour ainsi que le séjour d’Oussama Ben
Laden au Soudan avait provoqué le courroux des Américains. Ce qui avait
conduit à son black listage.
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