الثلاثاء، 1 نوفمبر 2016

El-Béchir appelle les rebelles à se joindre au processus de paix soudanais

Le président Omar el-Béchir du Soudan s’est exprimé mercredi  face à ses compatriotes à l'occasion du 59ème anniversaire de l'indépendance du pays, en soulignant que les prochaines élections générales auront lieu comme prévu en avril 2015.
S’exprimant lors d'une cérémonie tenue au palais présidentiel de Khartoum, en présence de milliers d’hôtes, notamment de hauts fonctionnaires du gouvernement, de membres des missions diplomatiques et du ministre des Affaires étrangères sud-soudanais, Benjamin Bernaba, le seul hôte étranger, el-Béchir a mis fin aux spéculations selon lesquelles les élections seront reportées, en attendant l'issue de consultations avec les partis d'opposition.
''Nous ne sommes qu'à quelques mois des élections. C’est l'occasion de réunir tout le peuple soudanais autour de leurs droits constitutionnels de choisir et de voter librement", a promis el-Béchir.
Il a affirmé que ceux qui soutiennent que les élections, si elles sont tenues à l'heure, entraveraient le processus de dialogue, semblent ignorer ou ne sont pas conscients que les élections, par essence, sont un processus de dialogue, sur la base des débats et de l'argumentation politique qui arrête des visions, des vues et des programmes politiques, en proposant des solutions pour les problèmes du pays et les questions en suspens.
Après avoir salué les figures historiques nationales qui ont contribué à l'indépendance du Soudan du condominium anglo-égyptien en 1956, le président el-Béchir a déclaré que les préparatifs pour le dialogue national, qu’il a proposé il y a près d'un an, se poursuivent de manière satisfaisante et que son appel pour le dialogue a atteint un large écho.
Il a appelé les mouvements rebelles armés à déposer les armes et à rejoindre le dialogue national et le processus de paix, en leur promettant la sécurité.
El-Béchir a remporté les élections de 2010 sans la participation des partis d'opposition, notamment celui de l'ancien Premier ministre, renversé par el-Béchir dans un coup d'Etat sans effusion de sang en juin 1989. Ces derniers soutiennent que si les élections sont tenues maintenant, elles ne verraient pas de concurrence véritable avec le parti au pouvoir. Pour les partis de l'opposition, elles doivent donc être reportées jusqu'à ce qu'un règlement politique soit atteint avec l'opposition armée et les accords conclus avec l'opposition.

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