La croissance économique en Afrique devrait atteindre son niveau le
plus bas en 23 ans en 2016, à savoir 1,4%, à cause de la chute des prix
du pétrole, la sécheresse en Afrique australe et la crise politique en
Afrique de l’est, a prédit mardi le Fonds monétaire international (FMI).
Abebe Selassie, directeur du département africain du FMI, a déclaré
que la baisse record de la croissance économique africaine sera de
courte durée et qu’elle résulte de l’importante chute des prix des
produits de base, y compris des métaux lourds et du pétrole, qui affecte
les pays africains.
« Il y a quatre raisons à ce ralentissement : la sécheresse, les prix
bas des marchandises, les conditions financières plus strictes et la
réponse politique tardive », a déclaré M. Selassie aux journalistes lors
du lancement de la perspective économique de cette année pour l’Afrique
sub-saharienne.
D’après le FMI, la région devrait récupérer économiquement dans une
période très courte si des réformes sont entreprises pour corriger une
baisse des revenus domestiques et avec une gestion efficace de la dette
souveraine, qui affecte partiellement les taux de change locaux.
D’après les prévisions du FMI, la croissance économique en Afrique devrait être de 3% en 2017 et s’améliorer à 4,5% en 2018.
« Ce ralentissement sera similaire aux précédents. La réponse
politique tardive liée à l’incertitude politique et aux élections en est
partiellement la raison, mais si ces risques sont gérés, les économies
récupéreront », a ajouté M. Selassie.
Le FMI a attribué le ralentissement économique en Afrique aux
conditions plus dures d’emprunt afin de financer les opérations et les
investissements des gouvernements
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