الخميس، 8 يونيو 2017

Roll-out du premier FTC-2000 pour l’armée soudanaise

Le lundi 5 Juin à 10h35 heure locale, le premier avion d’entraînement supersonique FTC-2000, conçu par l’avionneur chinois GAIC (Guizhou Aircraft Industry Corporation), a fait son roll-out dans l’usine située près de Anshun, au Sud de la Chine.
En livrée désertique trois tons, il est le premier des 6 appareils acquis par la force aérienne soudanaise et prendra son envol d’ici quelques semaines. Le contrat, dont le montant n’a pas été révélé, a été signé au 30 Janvier 2016 entre les deux parties et fait du Soudan le premier client d’export du programme.
Le FTC-2000 est la version d’export directement dérivée de l’avion d’entraînement avancé chinois JL-9. Ce dernier, initialement baptisé JJ-7B, a pour l’objectif de remplacer les JJ-7 antiques et sert à fournir une solution très économe pour former les pilotes chinois qui voleront sur les avions de chasse de 3ème génération (4ème selon la classification US et russe).
On peut d’ailleurs retrouver une légère trace de parenté sur le JL-9 par rapport au MiG-21US, notamment à la partie arrière de l’appareil, car ils appartiennent probablement tous à la même « arbre généalogique » même si le développement du premier n’est commencé qu’en 2001, soit plus de 35 ans après son aîné.
D’une MTOW de 9 800 kg, le FTC-2000 peut embarquer jusqu’à 2 000 kg de munitions et de réservoirs externes sous ses 5 points d’export. L’avion mesure 14,55 mètres de long, 4,10 mètres de haut, avec une envergure de 8,32 mètres. Il peut voler à une vitesse maximum de Mach 1,6 et à un plafond de 16 000 mètres. L’autonomie est de 2 400 km.
Selon l’ingénieur en chef du programme, le cockpit de la version soudanaise de FTC-2000 a été revu pour adapter aux habitudes des pilotes, qui profitent désormais du concept de pilotage HOTAS et pourront mener à la fois des entraînements en vol et aussi les combats tactiques limités, comme le combat Air-Air et Air-Sol.
Le directeur général de GAIC, WANG Wenfei (王文飞), mise d’ailleurs beaucoup sur l’exportation de l’avion au continent africain, en s’appuyant sur un excellent rapport qualité-prix, une maintenabilité simplifiée et un très faible coût d’exploitation.
A part le Soudan, le Nigeria a également manifesté un fort intérêt pour cet avion qui peut satisfaire à la fois les besoins en entraînement avancé des pilotes et les missions de faible intensité. Mais GAIC travaille déjà sur une version navale de JL-9, appelée le JL-9G, qui améliore grandement la performance en faible vitesse et a déjà trouvé preneur chez la marine chinoise pour former ses pilotes embarqués

ليست هناك تعليقات:

إرسال تعليق