الأحد، 29 أبريل 2018

Le communiqué final et les recommandations de la Conférence Soudan-Tchad sur la paix et la sécurité

La Conférence sur la sécurité et le développement des zones frontalières entre le Soudan et le Tchad a clôturé mercredi la session dans la ville de Genaina, capitale de l’Etat de l’ouest Darfour, et a publié ses recommandations et communiqué final.
Le communiqué a souligné que la réunion s’est tenue à Genaina, capitale de l’Etat de l’ouest Darfour, les 24 et 25 Avril 2018, exprimant leur pleine conviction des gouvernements des deux pays que la paix et la sécurité et le développement dans les Etats frontaliers constituent un facteur essentiel pour réaliser la prospérité et la coexistence pacifique entre leurs peuples en général et les populations des zones frontalières en particulier.
Il a expliqué que l’événement a vu une large participation des membres des gouvernements des deux pays, ainsi que de leadership militaire, policier et sécuritaire, ainsi que les leaders des forces conjointes Soudano-Tchadiennes, la société civile et le leadership de l’administration indigène.
Le texte indique que la session d’ouverture de la conférence a été adressée par Son Excellence le Vice-Président de la République du Soudan, Hassabou Mohamed Abdul Rahaman et par le Premier Ministre du Tchad, Son Excellence Albert Pahimi Padacké.
Il a dit que la dernière session a été honorée par la présence du Président du Soudan Omar Al-Bashir et du Président Idris Debby Itno du Tchad.
Selon le communiqué, la conférence a discuté de nombreuses questions, y compris celles liées à l’armée, à la sécurité, à l’économie, au commerce, à l’investissement, à la société et à la culture, à l’information, à la jeunesse et au sport et d’autres questions sur l’agriculture et le transport.
Selon le communiqué, les deux Présidents, ont été informés des résultats et de la résolution de la conférence et ils ont décidé d’adopter les recommandations générales à venir: –
Quant aux axes sécuritaire et militaire, ils ont souligné le renforcement des forces militaires conjointes, leur apportant la logistique et l’extension de leurs branches de leur travail le long de la frontière commune avec la République Centrafricaine.
Ils ont souligné la nécessité de renforcer les forces de justice, de police et douanières sur les frontières conjointes via la formation de comités conjoints spécialisés dans la lutte contre le terrorisme, les crimes organisés et tous les types de commerce illégal, y compris le braconnage illégal.
Les deux parties ont souligné la nécessité d’éduquer les communautés locales le long des frontières communes sur l’importance de la collecte des armes à feu sans licence et sa réflexion sur la réalisation de la paix et de la sécurité.
Ils ont dit qu’il était impératif de mettre en place un mécanisme conjoint qui remédiera aux différences croissantes entre les nomades et les agriculteurs et les prérequis de l’implication de l’administration indigène dans le processus.
Le communiqué indique que le rôle des autorités locales devrait être renforcé afin de sensibiliser les communautés locales le long des frontières – les jeunes et les femmes en particulier – sur le danger du trafic illégal d’armes à feu, de drogues et le matériel d’hallucination à côté des crimes transfrontaliers.
Ils ont également souligné la nécessité de tenir une conférence régulière sur la sécurité commune dans la ville d’Abache et celle de Genaina alternativement pour discuter et relancer la coopération transfrontalière.
Ils ont ajouté qu’il était également nécessaire d’élaborer une stratégie commune pour informer les communautés locales, régionales et internationales sur les activités assumé par les forces conjointes Soudano-Tchadiennes.
Les recommandations ont également appelé à la révision de l’accord sur l’échange d’éléments criminels, signé entre les deux pays le 25 Novembre 1965.
Selon les recommandations, les participants ont également appelé à augmenter le nombre de forces de police Soudanaise et à impliquer les forces de police Tchadienne dans les forces conjointes pour lutter contre les crimes organisés et transfrontaliers.
Les participants ont également souligné qu’il était impératif de compléter la démarcation des frontières communes et de marquer clairement les signes frontaliers par le comité technique mixte.
Ils ont appelé à l’établissement d’un fonds commun pour le développement et le progrès des zones frontalières entre les deux pays.
Ils sont d’accord que les forces armées conjointes sont responsables de combattre et de poursuivre les éléments indisciplinés et que les forces régulières dans les deux pays aideront et fourniront une assistance aux forces conjointes et pour éviter la dispute tribale.
Ils ont appelé à la réalisation d’une coexistence pacifique commune entre les communautés locales le long des frontières communes, impliquant les leaders de l’administration indigène, et sous le patronage des Ministères de l’Intérieur des deux pays.
Ils ont félicité les forces conjointes dans la sécurité des frontières communes et recommandé que toute l’aide possible soit faite à la disposition de ces forces afin qu’ils puissent remplir leur mission de la manière requise.
Ils ont exhorté à maximiser le rôle de l’administration indigène dans la résolution et le règlement des conflits, en éclairant les jeunes sur le danger du terrorisme et de rejoindre le groupe armé.
Ils ont ajouté que plus d’attention devrait être prêtée à la formation des soldats et des officiers des forces frontalières conjointes du Tchad et du Soudan.
Quant aux axes économique, commercial et d’investissement, les deux parties se sont mis d’accord de suivre l’implémentation des résolutions publiées par le Président de la République, qui sont liées à la facilitation du passage des marchandises en destinant au Tchad, sur la base des stipulations du décret Présidentiel numéro 526/2015, en date du 9 Octobre 2015.
Ils ont appelé à renforcer le protocole sur le commerce frontalier et à former un comité conjoint d’évaluation, de financement, de mise en œuvre et de suivi, tout en ouvrant des succursales pour les banques commerciales pour aider à financer et faciliter le transfert bancaire entre les ?tats frontaliers, la complétion des routes terrestres reliant les deux pays.
Ils ont ajouté qu’il était également vital d’œuvrer pour compléter les liaisons ferroviaires entre le Soudan et le Tchad.
Les recommandations soulignaient qu’il était impératif de lutter contre la contrebande sous toutes ses formes.
Les recommandations ont appelé à accélérer la mise en œuvre des zones de libre marché de Genaina et Adre d’une manière qui reflète la nature de la zone frontalière et que les deux parties soient permis d’atteindre aux objectifs liés à la protection des consommateurs, en faisant attention aux standards et à la métrologie pour agir avec les biens et les marchandises.
Les recommandations ont en outre appelé à la revitalisation des douanes et des zones de passage des frontières et des points de contrôle de la contrebande, tandis qu’en même temps, les deux parties devraient œuvrer pour l’échange d’expertise.
Ils ont appelé à prêter plus d’attention à la richesse animale et à l’établissement de marchés dans les zones frontalières et la création d’un mécanisme de surveillance de ces marchés et d’ouverture de nouveaux points de passage dans les villes de Tina et d’Um Garas.
Les recommandations économiques appelaient à la mise en œuvre des accords de coopération économique ratifiés par les deux pays et à la préparation d’un accord de coopération économique entre le Soudan et le Tchad et à la facilitation du mouvement des citoyens le long des zones frontalières.
Les recommandations appelaient à l’établissement d’une unité conjointe pour la production de légumes et de fruits en faveur des femmes dans les zones frontalières.
Les recommandations économiques appelaient à l’établissement de projets hydrauliques le long des voies de passage des nomades.
Ils ont également déclaré que les routes du Hajj pour les pèlerins Tchadiens vers les lieux saints musulmans seraient rouvertes et relancées.
Ils ont également appelé à encourager et à développer les initiatives des communautés locales pour les activités économiques, établir un partenariat économique et à créer un mécanisme de surveillance des activités illégales dans les routes reliant les deux zones.
Et qu’il était impératif d’établir un mécanisme conjoint pour la mise en œuvre des recommandations et des accords signés par les deux pays.
Quant à l’axe social, culturel et sportif, les conférenciers ont recommandé qu’une attention particulière soit prêtée aux personnes handicapées et aux personnes ayant des besoins spéciaux, en prêtant une attention particulière aux veuves, aux pauvres et aux personnes âgées.
Ils ont ajouté que le Soudan et le Tchad devraient échanger leur expérience dans les domaines de l’agriculture, du développement humain et de l’économie et qu’ils devraient œuvrer pour l’installation des nomades dans les zones frontalières et la fourniture de services de base tels que l’éducation, la santé et les services sociaux aux enfants des nomades.
En ce qui concerne l’éducation, les conférenciers ont souligné la nécessité d’un échange d’expertise dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et de relancer les efforts visant à réinstaller les réfugiés dans leurs zones d’origine et leurs villages.
Ils ont appelé à la lutte contre les drogues et les pratiques négatives tout en rénovant les accords de coopération dans l’enseignement supérieur et de l’éducation générale entre les deux ministères au Soudan et au Tchad.
Les participants ont appelé à l’établissement de mécanismes de services conjoints qui seraient fournis par les Forces frontalières conjointes.
Les recommandations ont exhorté au renouvellement du protocole sur l’établissement d’une chaîne télévisée conjointe pour relancer la coopération culturelle, sociale et médiatique entre les deux parties.
Ils ont également encouragé l’octroi de bourses d’études aux ressortissants Soudanais et Tchadiens dans chaque pays pour les étudiants de l’autre pays.
Ils ont également dit qu’il était impératif de prêter une attention particulière aux questions de la pensée et des idéologies actuelles et de confronter la déviation idéologique et l’extrémisme.

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