الأربعاء، 27 مارس 2019

L’ONU condamne l’annexion du Golan et met en garde Washington

48 heures après la reconnaissance par l’administration Trump de la souveraineté d’Israël sur le plateau occupé du Golan, les protestations internationales sont toujours aussi vives. Lors d’une réunion consacrée au Proche-Orient à l’ONU mardi, les diplomates ont une nouvelle fois condamné la décision américaine et prévenu des conséquences déstabilisatrices de cette reconnaissance pour la région.
Seul contre tous. L’ambassadeur américain à l’ONU Jonathan Cohen a tenté de justifier lareconnaissance unilatérale par Washington de l’annexion du Golan par Israël : « Permettre le contrôle du Golan par les Syriens et le régime iranien reviendrait à fermer les yeux sur les atrocités commises par le régime d’Assad et la présence déstabilisatrice de l’Iran dans la région. Pour l’administration américaine, il est très clair qu’il ne peut y avoir d’accord de paix qui ne prendrait en compte la sécurité d’Israël sur le plateau du Golan. »
Un projet de paix qui inquiète
Mais cet accord de paix, que les Américains devraient présenter à l’issue des élections du 9 avril en Israël, inquiète les chancelleries occidentales qui redoutent que Washington ne s’affranchisse une nouvelle fois des paramètres déjà agréés par la communauté internationale. « Ces paramètres ne sont pas des options ou un menu dans lequel il serait possible de piocher à sa guise ; ils sont, pris dans leur ensemble, le socle incontournable de tout plan de paix et de toute négociation à venir », a déclaré François Delattre, le représentant français.
Justifier d’autres annexions
Les diplomates craignent aussi que cette reconnaissance – en violation des textes internationaux – ne serve de précédent pour justifier d’autres annexions comme en Crimée par exemple.
La Syrie a par ailleurs fait savoir qu’elle demandait au Conseil de sécurité de se réunir en urgence sur la question du Golan dont elle revendique toujours le contrôle.

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