Justifier son échec et la procrastination en se tenant à l'accord de
sécurité, le Sud-Soudan a accusé le Soudan de lancer des bombardements
aériens sur ses territoires.
Le Ministre de l'information et porte-parole du gouvernent sudiste,
Barnaba Marial Benjamin, a déclaré vendredi que le Soudan a lancé des
bombardements aériens sur deux zones dans l'Etat de Bahrel Ghazal.
Le ministre n'a pas soutenu son accusation avec des évidences
documentées concernant les dommages, les causalités ou même la date de
l'incident.
Réfutant les allégations, le Porte-Parole des Forces Armées
Soudanaises, colonel Al-Sawarmi Khalid Saad, a indiqué que les forces du
gouvernement n'ont pas bombardé des régions au Sud-Soudan, mais
luttaient contre les rebelles près de la région Rigaibat dans l'Est de
l'Etat de Darfour.
"Nous avons été surpris par les accusations lancées (contre nous) par
le Sud-Soudan que nous avons attaqué une position de leurs forces à
l'intérieur de Bahr Al-Ghazal," a-t-il dit Jeudi dans un communiqué
diffusé à la Radio et la Télévision de l'Etat.
Le gouvernement du Sud-Soudan a admis qu'il soutient militairement et
logistiquement les rebelles à l'intérieur du Soudan, a-t-il précisé.
L'accusation est un message à Washington que Juba est déterminé à
l'accord de coopération tandis que le Soudan fait tout le contraire.
L'inverse est vrai, il n'y a pas d'indication réelle que le
gouvernement du Sud-Soudan est intéressé à maintenir une paix durable
avec le Soudan.
Juba ne concerne que par l'accord du pétrole et de la crise d'Abyei
laissant le noyau de l'accord global de coopération signé par les deux
présidents à Addis-Abeba en Septembre.
Il est évident que Juba cherche pour une courte trêve pour être prêt
pour un nouveau conflit avec le Soudan, il est donc remettre à plus tard
la mise en œuvre les arrangements de sécurité.
Juba a trompé la communauté internationale quand il a envoyé le
sous-secrétaire du ministère du pétrole à Khartoum pour des discussions
sur le pétrole.
Le Sud-Soudan a rapidement fourni un soutien logistique à ce qu'on
appelle le front révolutionnaire pour contrôler les zones dans l'Est
Darfour et attaquer Kadogli, capitale du Sud-Kordofan.
Cette initiative vise à permettre aux rebelles d'avoir une forte
position de négociation et de forcer le Soudan à être flexible avec
Abyei et les frontières.
Juba prévoit déposer ses réclamations devant le Conseil de Sécurité et avant la nomination de Suzan Rice, Secrétaire d'État.
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