Des sources politiques soudanais fiables ont révélé des contacts
intensifs entre le célèbre homme d'affaires Sideq Wada et les leaders
rebelles de Darfour ( Minawi , Abdul -Wahid Nour et Jibril Ibrahim )
dans le but d'ouvrir un forum de négociation pour mettre fin à la guerre
dans la région de Darfour.
Les sources ont indiqué que les résultats des contacts indirects sont
encourageants. Il est évident que les mouvements rebelles de Darfour
n'ont pas la chance à court et à long terme pour éviter de rejoindre le
processus de paix.
Ainsi, il n'est pas nécessaire de rechercher des options qui poussent
les mouvements rebelles à rejoindre le processus de paix dès que
possible.
La première raison est la baisse et la faiblesse du front révolutionnaire.
Cette baisse est une fin inévitable pour un tel mouvement raciste qui
a décidé de s'opposer à l'ensemble du Soudan, qui est connu pour sa
diversité ethnique et culturelle.
Le plus étrange, c'est le fait que le Front révolutionnaire a été
précédée par ce qu'on a appelé le Front de rédemption national , qui a
été établi par le leader rebelle Dr. Khalil Ibrahim et d'autres
politiciens de Darfour comme Ahmed Ibrahim Deraij .
Le front révolutionnaire a bénéficié du soutien du Sud-Soudan et de
l'Ouganda tandis que le Front de rédemption n'avait pas de soutien après
la décision du Tchad de fermer les camps du mouvement de la Justice et
d'égalité et à expulser ses leaders suite aux compréhensions bilatérales
avec le Soudan.
La deuxième raison est le manque de soutien suffisant nécessaire pour
la survie de ces mouvements du fait que l'Etat du Sud-Soudan ne peut
pas lier son avenir à soutenir des groupes rebelles armés d'aucune
utilité pour le Sud-Soudan.
L'expérience a montré que le sud Soudan doit coopérer avec le Soudan afin de servir ses intérêts.
C'est pourquoi un certain nombre de dirigeants du Front
révolutionnaire sont toujours à la recherche au rapprochement du Soudan
–Sud Soudan d'une manière furieuse. Ce rapprochement va finalement
priver les rebelles de soutien et d'abri par le Sud-Soudan.
La troisième raison est que les trois mouvements rebelles ont perdu
les leaders influents, chose qui aidera la région de Darfour à maintenir
la stabilité avec la chance de régler ses questions alors que les
leaders rebelles sont occupés à trouver un autre supporteur étranger.
Ainsi, les leaders rebelles iront à la table des négociations cette fois contre son gré.
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