Le président soudanais Omar el-Béchir a affirmé jeudi qu’il
tiendrait les Etats-Unis pour responsables si des troubles surgissaient
dans le pays après la décision de Washington de prolonger ses sanctions
contre Khartoum.
“Ceux qui ont pris cette décision (de prolonger les sanctions)
devront assumer la responsabilité de toute conséquence politique ou
sécuritaire résultant de cette décision”, a affirmé à la presse le
vice-président du parti du Congrès national du chef de l’Etat.
“Cette décision va encourager les rebelles et des groupes armés à (…)
perturber la sécurité au Soudan et dans la région”, a ajouté Ibrahim
Mahmoud.
La veille, Omar el-Béchir avait suspendu avec Washington les
discussions sur la levée totale des sanctions américaines imposées à
Khartoum depuis 1997, mécontent de leur prolongation par le président
Donald Trump pour une durée de trois mois.
En janvier, l’ancien président américain Barack Obama avait levé
certaines sanctions frappant Khartoum mais avec une période d’examen
–s’achevant le 12 juillet– avant une éventuelle suppression complète de
toutes ces mesures punitives.
Pour obtenir cette levée, Khartoum devait répondre à une feuille de
route en “cinq points”, parmi lesquels figurent la fin du soutien aux
groupes rebelles au Soudan du Sud, la fin des hostilités dans les
provinces du Darfour, du Nil-Bleu et du Kordofan-Sud et une coopération
avec le renseignement américain contre le terrorisme
ليست هناك تعليقات:
إرسال تعليق